Pattaya —
Une grande bagarre a éclaté entre plusieurs femmes ouzbèkes sur la plage de Pattaya à cause de conflits territoriaux liés à un prétendu travail du sexe illégal tôt ce matin.
Le 6 novembre vers 12h10, la police de Pattaya a répondu à une bagarre près de Soi 13/4 sur Pattaya Beach Road, après avoir reçu des informations faisant état de deux groupes d'étrangers, hommes et femmes, se battant.
Sur les lieux, deux groupes de femmes ouzbèkes se disputaient bruyamment. La police est intervenue pour mettre fin à la dispute et a constaté que les deux parties avaient subi des blessures légères lors de bagarres antérieures. Les policiers ont conduit toutes les parties impliquées au commissariat de police de Pattaya.
Cependant, un étranger de forte corpulence, non identifié, appartenant à l'un des groupes, a résisté à la police et s'est montré peu coopératif. Les policiers ont dû le maîtriser de force et le menotter. De nombreux touristes ont assisté à l'incident, ajoutant au chaos.
M. Kiranuwat, un loueur de tapis de plage de 42 ans qui a filmé la bagarre, a expliqué aux médias locaux qu'il pensait que la bagarre était due à un conflit territorial. Il soupçonnait les femmes ouzbèkes de se livrer à un commerce illégal du sexe.
Les deux groupes se sont affrontés parce qu'une femme ouzbèke aurait pénétré sur le territoire d'un autre groupe et volé leurs clients, a expliqué M. Kiranuwat. Cela a rendu furieux le groupe local, qui a dû prévenir un « proxénète » présumé de la même nationalité pour résoudre le problème. Comme ils n'arrivaient pas à se parler, une bagarre a éclaté sous les yeux de nombreux touristes sur la plage, ce qui a poussé M. Kiranuwat à alerter la police.
Après avoir interrogé toutes les parties impliquées, y compris l'étranger récalcitrant, au commissariat de police, les deux groupes ont décidé de ne pas porter plainte. La police les a photographiés et a consigné leurs coordonnées avant de les relâcher.
En outre, des journalistes locaux ont souligné que la plage de Pattaya était un haut lieu du travail sexuel illégal, malgré les patrouilles régulières de la police. De nombreuses femmes thaïlandaises et étrangères auraient occupé des places sous les palmiers et les lampadaires le long de la plage et auraient ouvertement vendu des services sexuels aux touristes sans craindre de répercussions juridiques.
Le média TPN souligne que la sollicitation de prostitution est illégale en Thaïlande, même si de nombreux groupes font pression pour la légaliser. La mise en œuvre de cette loi peut toutefois varier. On ignore si l'une des parties concernées sera accusée de ces délits.
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