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Le 9 juillet 2024, le ministre de la Santé publique, Somsak Thepsuthin, a abordé la controverse en cours concernant la reclassification du cannabis comme stupéfiant de type 5 par le Comité de contrôle des stupéfiants du ministère de la Santé publique.
La proposition est désormais soumise à l'Office de contrôle des stupéfiants (NCB) pour examen, attendu d'ici la fin du mois. S'il est approuvé, le processus impliquera la création d'une législation secondaire et de règlements ministériels, mais la déclaration du cannabis comme stupéfiant de type 5 peut être faite directement par le ministre de la Santé publique, a déclaré Somsak.
Somsak a souligné l'urgence en raison de la principale loi sur les stupéfiants, en vigueur depuis le 9 décembre 2021, qui oblige à achever les lois complémentaires dans un délai de deux ans, désormais prolongée jusqu'au 9 décembre 2024.
Il a cité des préoccupations de santé publique, notamment une prétendue réduction du QI et une peur persistante du public, pour justifier cette action rapide.
Cependant, il a noté que cette classification n'est pas permanente et pourrait être révisée par de futurs gouvernements ou efforts législatifs.
Somsak a nié les allégations du Thai Cannabis Network suggérant que la décision avait été influencée par de puissants intérêts commerciaux, affirmant que l'objectif était de protéger le bien-être public. Il a reconnu la nécessité d’un cannabis médical accessible, mais a souligné une réglementation prudente.
Somsak a également assuré que la reclassification n'aurait pas d'effet négatif sur les entreprises ou les individus précédemment libérés des accusations liées au cannabis. Ils seraient protégés par les lois existantes s’ils déclaraient leur intention et détenaient une licence légale.
Répondant aux demandes de clarté des manifestants, Somsak a réitéré que le ministère de la Santé publique avait communiqué des informations factuelles et fourni des lignes directrices. Il a souligné que le BCN serait l'intermédiaire approprié pour toute enquête complémentaire.