Bangkok -
L'éminent médecin thaïlandais Yong Poovorawan a demandé au public de surveiller de près la propagation de la "variole du singe" à l'étranger, mais de ne pas paniquer face à la maladie car aucun cas n'avait jamais été découvert en Thaïlande depuis 1970.
Le médecin a déclaré sur son compte Facebook aujourd'hui, 20 mai, que la variole du singe n'est pas une nouvelle maladie. Elle est similaire à la varicelle mais la sévérité et la transmissibilité du monkeypox sont bien moindres.
La transmission interhumaine du monkeypox est possible, mais elle nécessite un contact très étroit, comme toucher des pustules ou des sécrétions, partager des vêtements, dormir dans le même lit et élever des animaux porteurs de cette maladie.
Il a déclaré: «Dans le passé, il n'y avait pas eu de pandémie de Monkeypox, seulement trouvée dans certains groupes en Afrique et au cas par cas en Europe et en Amérique. Et, il y avait eu des cas signalés à Singapour. Cette fois en Angleterre, c'est peut-être sexuellement transmissible mais l'enquête est en cours, toujours en attente de confirmation"
« Le virus est classé dans le même groupe que la variole. Par conséquent, on pense que le vaccin contre la variole est susceptible de prévenir cette maladie. Cependant, cela doit être étudié et confirmé dans d'autres étapes. Il n'y a pas de quoi paniquer. L'infection nécessite un contact très étroit.
"Cependant, la surveillance est essentielle, en particulier parmi ceux qui voyagent d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale et ceux qui importent des animaux dans le Royaume." a conclu le Dr Yong.
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