Le ministre thaïlandais de la Santé publique va intenter une action en justice contre un pirate informatique qui aurait volé des informations confidentielles dans la base de données de l'hôpital

Nationale -

Le ministre thaïlandais de la Santé publique, Anutin Charnvirakul, a admis aujourd'hui, 7 septembre, que la base de données du ministère à l'hôpital Phetchabun sous leur supervision avait été piratée.

Sa déclaration a été suivie d'une page de médias sociaux qui a publié un message hier, indiquant qu'il y avait des données privées volées, y compris l'adresse des patients, les numéros d'identification, les numéros de téléphone, la date de naissance, les noms des hôpitaux, les informations sur les médecins et des informations similaires, qui était vendu sur Raidforums.com. Le pirate a prétendu avoir des données sur des millions de patients, cependant, le Dr Thongchai Keeratihattayakorn, secrétaire permanent adjoint à la santé publique, a déclaré que seulement 10 095 données de patients avaient été volées.

Le Dr Thongchai a également semblé minimiser la faille de sécurité lors d'une conférence de presse précédente, déclarant que les données prises n'étaient pas aussi privées que le pirate le prétendait. Cependant, il s'est excusé pour l'incident et a admis que certaines informations sur les symptômes du patient avaient été prises.

Anutin a déclaré avoir reçu un rapport initial et ordonné aux responsables concernés d'enquêter sur l'affaire. L'enquête initiale a révélé que le processus de piratage avait eu lieu dans la province de Phetchabun. Il a également exhorté le public à rester calme pendant que les responsables travaillaient sur l'affaire.

Pendant ce temps, les autorités engageraient également des poursuites judiciaires contre le ou les pirates, car la publication de telles informations confidentielles constitue une violation de la loi sur la criminalité informatique et de l'article 7 de la loi nationale sur la santé.

"Le coupable serait arrêté et poursuivi en justice avec les peines maximales prévues par la loi, car un tel crime a énormément causé de dommages et ruiné la réputation du ministère et des patients", a-t-il ajouté.

Le Dr Anant Kanoksilp, directeur des technologies de l'information au ministère de la Santé publique, a déclaré que l'attaque n'était pas une attaque de ransomware internationale et qu'elle serait nationale.

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